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Alfa Acciai fleuron s’intéresse à la Tunisie

La Tunisie connait une période transitoire sur le plan économique ce qui a eu un impact immédiat sur les investissements directs étrangers.

Selon les dernières statistiques publiées par l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA), en Mars 2016, ils ont baissé de 22,3% par rapport à la même période en 2015.

La conjoncture actuelle n’a pas empêché le groupe italien Alfa Acciai, leader dans l’industrie sidérurgique de s’intéresser à la Tunisie et plus précisément à l’acquisition de 49% de la société « El Fouladh » suite à la décision de la direction générale de la privatisation, d’ouvrir le capital de la société tunisienne de sidérurgie, qui fut l’une de nos sociétés phares, dans le cadre de la restructuration de la compétitivité économique et la promotion des activités de l’investissement étranger.

Le groupe Alfa Acciai occupe une place importante dans l’industrie sidérurgique européenne, son emplacement stratégique lui permet de bien pénétrer les marchés sud méditerranéens.

Il est leader dans la production d’acier d’armature qu’il produit en quantités importantes pouvant atteindre les 3 millions de tonnes. Le groupe dispose des ressources financières nécessaires à une éventuelle augmentation de capital et bénéficie d’un partenariat avec l’état italien qui à travers son ministère du développement économique encourage l’internationalisation des entreprises italiennes.

Cet intérêt que porte Alfa Acciai à la société tunisienne de sidérurgie, « El Fouladh », est une grande opportunité pour cette entreprise, à la recherche de son prestige, avec des employés très en colère ce qui les a poussés à protester et menacer d’entrer en grève le 26 avril dernier.

Le groupe possède l’expertise et les ressources nécessaires pour sortir l’aciérie de son impasse et lui garantir la longévité qu’elle mérite en optimisant la compétitivité, élargissant la gamme de produits et introduisant de nouvelles technologies.

Le groupe qui a un chiffre d’affaires de 3.5 milliards d’euros, s’engage à multiplier par 5 le chiffre d’affaires de la société de sidérurgie tunisienne en trois à quatre ans seulement.

Des emplois seront sauvés et d’autres seront créés. De nouveaux horizons et marchés s’ouvriront devant notre acier national et ses produits dérivés.

 

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